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Consultant Entreprise

Le chômage pour les salariés en portage salarial, mode d’emploi

Mis à jour le mardi 21 novembre 2023
Publié le jeudi 23 août 2018 par Emily McLaren

Bonne nouvelle : les travailleurs portés ont accès à l’ensemble des prestations sociales du régime général. Comme tout salarié, ils peuvent donc prétendre au chômage, lorsque leur contrat de travail est terminé ou qu’il est rompu… sous certaines conditions néanmoins.

Le chômage, c’est votre droit

Le consultant paye des cotisations sociales et la validation de ses périodes ouvrées lui assurent le droit à l’indemnisation de chômage. La loi est formelle : il bénéficie des allocations de chômage en qualité de salarié par une société de portage. Plus de doute possible, surtout depuis la signature d’accords par les partenaires sociaux et la circulaire publiée par Pôle Emploi le 7 novembre 2011.

Des allocations sous conditions

Un certain nombre de conditions sont à remplir pour bénéficier du chômage. Il faut d’abord avoir signé un contrat de travail avec sa société de portage. L’accord manuscrit les liant doit être en conformité avec la loi et attester du lien de subordination scellant leur relation.

Afin de pointer au Pôle Emploi, le travailleur indépendant a aussi l’obligation d’avoir été cadre. Côté salaire, il doit toucher 2 900 euros bruts mensuels minimum hors indemnités d’apports d’affaires. L’autre nécessité ? Détenir un poste à plein temps (durant les trois derniers mois) ou un CDD inférieur ou égal 18 mois, renouvellement(s) inclus.

Autres modalités indispensables pour disposer du chômage : être inscrit comme demandeur d’emploi, ne pas dépasser l’âge légal du départ à la retraite, avoir été involontairement privé d’emploi et être physiquement apte à l’exercer.

Pour le chômage, la société de portage aussi s’engage

Garder un œil sur son employeur a aussi son importance ! En effet, l’entreprise de portage doit elle aussi respecter certaines règles pour que le freelance puisse prétendre au chômage. La société qui l’a embauché ne doit pas exercer une autre activité et est tenue bien sûr d’être affiliée aux organismes sociaux. Elle doit remplir ses obligations légales en matière de congés payés, de maladies et de cotisations chômage. Enfin, elle est obligée de souscrire une garantie financière auprès d’un organisme habilité à délivrer des cautions.

Portage salarial + chômage = une équation possible

Un chômeur peut envisager des missions de portage salarial sans pour autant faire une croix sur ses indemnités. Un cumul chômage/portage est permis si cette reprise de travail est de moins de 110 heures mensuelles et rapporte moins de 70% du salaire de référence. Car l’ultime prérequis pour bénéficier du chômage est bien sûr d’être en recherche active d’un emploi !

Vous souhaitez en savoir plus le statut du portage salarial ? Retrouvez notre guide du portage ici !

Chef de projet marketing & communication d’Ad’missions au sein du groupe Freelance.com, ce poste m’a ouvert l’esprit sur les nouvelles manières de travailler et de s’épanouir dans sa vie professionnelle autant que personnelle. La rencontre avec de nombreux talents et experts au sein du groupe me permet d’avoir une vision interne du monde du portage salarial et du freelancing pour étudier et mettre en avant les nouveautés et bienfaits de ce statut au profit de tous.