Exemple et mise en situation
Pour mieux comprendre la corrélation entre freelance et chômage ainsi que les clauses en vigueur, nous proposons les exemples suivants.
Le cas des conditions d’accès à l’allocation de chômage
Mademoiselle Merleau, née le 3 octobre 1979 travaille à temps plein comme secrétaire salariée depuis plusieurs années. Le 31 décembre 2009, elle est licenciée, mais elle ne juge pas utile de réclamer l’allocation chômage. Elle décide plutôt de se reconvertir en freelance à titre principal, le 1er janvier 2010.
Malheureusement, après 5 ans d’activité, son entreprise fait faillite et cesse toute activité le 31 décembre 2015. C’est alors que le 1er janvier 2016, elle décide de faire la demande d’allocation chômage. Elle est en mesure de prouver qu’elle a exercé une activité salariée à temps plein lors des 84 derniers mois, puisqu’elle a travaillé sous statut de salariée pendant un minimum de 2 ans lors des 7 dernières années.
Au moment de sa demande, Mademoiselle Merleau avait 36 ans. Elle peut donc bénéficier de l’allocation chômage.
Le cas du cumul de l’allocation de chômage avec un revenu mensuel
Monsieur Fourneau avait une activité freelance alors même qu’il était salarié. Ainsi, il s’y consacre désormais depuis qu’il a été licencié. Cette activité lui générant 500 € de revenus mensuels, si le montant de l’allocation mensuelle sans activité est de 1 000 €, Pôle Emploi procèdera au calcul suivant pour déterminer le montant de son allocation chômage freelance :
1000 € – 70 % × 500 € = 650 €.
Ces 650 € d’allocations chômage devant être ajoutés au revenu mensuel de Monsieur Fourneau, qui est de 500 €, il touchera donc 1 150 € par mois, pendant un an.
En définitive, les travailleurs indépendants, loin d’être laissés pour compte par l’État, sont bénéficiaires de certaines aides, dont l’allocation chômage. Lorsque le freelance remplit les conditions requises, cette subvention constitue une source supplémentaire de revenus.