Lorsque l’on est consultant en portage salarial, on est totalement indépendant. C’est d’ailleurs l’un des principaux avantages de ce statut avec une protection sociale et des droits similaires à ceux des salariés. L’indépendance est donc synonyme d’autonomie, de liberté dans le rythme de travail et le choix des missions. Mais cela signifie aussi qu’on ne se rend pas forcément tous les jours dans les locaux dédiés à une entreprise. C’est là que la possibilité d’intégrer un espace de coworking peut s’avérer intéressante.
Qu’est-ce qu’un espace de coworking ?
Le modèle représenté par l’espace de coworking a le vent en poupe dans les grandes agglomérations françaises, notamment dans la capitale. Ces lieux se multiplient dans la Ville Lumière. Ils offrent la possibilité à tout indépendant ou entrepreneur de se rendre dans un cadre professionnel, sobre et sérieux pour travailler au quotidien.
Il a notamment l’opportunité d’y rencontrer d’autres indépendants, d’autres free-lance ou d’autres petites entreprises. Il s’agit donc d’un environnement propice au travail, à l’échange et potentiellement à la prospection commerciale.
Les consultants en portage salarial ne possèdent pas eux-mêmes de locaux. Certaines missions les conduisent à se rendre dans les locaux de leurs clients, mais ce n’est pas toujours le cas. Ils ont alors la possibilité de s’adonner au télétravail à domicile, ou bien de se rendre au sein d’un espace de coworking.
Quels sont les avantages pour un salarié porté ?
Le domicile peut s’avérer un endroit compliqué pour travailler. Il est censé représenter le confort et la vie privée, or l’un des problèmes du siècle est la difficulté pour les travailleurs de séparer le professionnel du personnel. Quitter son appartement ou sa maison pour se rendre dans un espace de coworking peut donc aider à cloisonner les deux. Mais d’autres avantages doivent être relevés :
- L’espace de coworking offre un cadre sérieux pour s’adonner à ses missions. Les distractions sont limitées, l’esprit est au travail, ce qui permet d’être plus productif.
- D’autres indépendants et de petites entreprises se trouvent sur place, ce qui permet d’étoffer son carnet d’adresses, de nouer des contacts pour son réseau et de trouver de nouveaux partenaires commerciaux.
- Tout comme dans de vrais bureaux d’entreprise, il existe des espaces de pause, des lieux pour les repas, et les équipements proposés sont adaptés aux missions d’un consultant en portage salarial : connexion Internet, bureaux spacieux, scanners et imprimantes, et parfois même des ordinateurs.
En effet, le salarié porté est un consultant faisant preuve d’une expertise dans un domaine spécifique. Il vend ses services aux entreprises, et l’un des secteurs les plus prisés par ce statut est celui de l’informatique et du digital.
Le monde du travail évolue, et le portage salarial se présente comme l’une des nouvelles formes d’emploi. Dans ce contexte de transformations, l’espace de coworking apparaît comme une nouvelle norme, un nouveau moyen de travailler qui convient à un nombre toujours croissant d’actifs. Véritable lieu d’échange et de partage, il permet de rencontrer les bonnes personnes et de remplir ses objectifs de carrière.
ise de portage salarial et le salarié porté disposent de deux options.
Ils pourront soit mettre un terme au contrat par la rupture de la période d’essai à l’initiative de l’employeur, soit négocier une rupture conventionnelle en application des dispositions de l’article L1237-11 du Code du travail.
Dans toutes ces hypothèses, les fins de missions offrent la possibilité au salarié porté de bénéficier de droits auchômage.
Les ruptures d’un commun accord présentent l’avantage de maintenir un lien de confiance entre les parties tout en assurant un soutien financier qui se traduira par l’indemnisation chômage du salarié porté et par un allègement temporaire des charges pour les entreprises clientes. Les parties pourront envisager de reprendre leur collaboration ultérieurement.
- Le bénéfice du chômage partiel pour les salariés portés
Le chômage partiel est au coeur des dernières réformes pour faire face au Covid-19.
Ainsi, suite au décret n°2020-325 du 25 mars 2020 et à l’Ordonnance n° 2020-346 du 27 mars 2020 validée en Conseil des ministres, les modalités de mise en place tant attendues du chômage partiel ont été explicitées.
Le secteur du portage salarial ne déroge pas au bénéfice du chômage partiel durant cette crise sanitaire, ce qui a été confirmé par le syndicat professionnel PEPS (syndicat des entreprises de portage salarial).
- Quelles sont les conditions pour bénéficier de ce dispositif en tant que salarié porté ?
- Le salarié porté doit être sous contrat de travail, en CDI ou en CDD avec une date de signature antérieure au 16 mars 2020.
- Il doit avoir un ou plusieurs contrats de prestation en cours avec une date de signature antérieure au 16 mars 2020 et avoir une commande initiale du client signée qui confirme la prestation.
- Le salarié porté doit pouvoir justifier des prestations annulées, suspendues ou reportées en retournant à l’entreprise de portage salarial l’attestation du client mentionnant l’objet de la commande et l’arrêt ou la suspension motivés.
- Quelles sont les modalités d’indemnisation ?
L’indemnisation est calculée sur 70% de la rémunération horaire brute antérieure (soit environ 84% du salaire net) dans la limite de 4,5 fois le taux horaire du SMIC. Le salaire brut pris en compte sera le taux horaire brut du mois de février 2020 multiplié par le nombre d’heures faisant l’objet du chômage partiel.
Autrement dit, l’indemnisation se calcule selon la formule suivante :
Nombre d’heures chômés x taux horaire de février x 70% (un jour de travail = 7 heures).
- Quels sont les cas d’exclusion du bénéfice du chômage partiel ?
- Arrêt maladie ou garde d’enfants à domicile en cours.
- 0Le salarié bénéficie d’une allocation retraite
Le portage salarial est un statut juridique sécurisant durant cette période d’instabilité économique. Il offre l’avantage de maîtriser au mieux une transition financière en préparant la reprise économique.
Textes de référence :
- décret du 9 mars n° 2020-227, 9 mars 2020 : JO, 10 mars
- article L 1222-9, I Code du travail
- article L1243-1 Code du travail
- article L 1222-9, I Code du travail
- article R5122-1 Code du travail
- article L5122-1 Code du travail
- article L1237-11 Code du travail
- décret n° 2020-325 du 25 mars 2020 relatif à l’activité partielle
- Ordonnance du 27 mars 2020 n° 2020-346 portant mesures d’urgence en matière d’activité partielle