Comment définir son TJM freelance ? Les critères : Évaluer la nature, le temps de la mission et le client auquel on s’adresse
Estimer le temps des missions est un critère important pour évaluer au plus juste le TJM.
En effet, les freelances ont un rythme différent de celui des salariés classiques puisqu’ils doivent prendre en considération leur temps de gestion administrative, leur temps de gestion, les weekends et les jours fériés ainsi que la durée de leurs congés.
Quelle est la nature de la mission ?
Selon ses compétences et son expérience, un consultant doit être capable de moduler son TJM en fonction de la nature des missions qui lui sont confiées. Il doit alors établir un tarif plancher, en dessous duquel il ne descendra pas, mais il doit aussi mettre en place une grille tarifaire au cas par cas. Cela peut, par exemple, prendre en compte :
- L’urgence de la mission ;
- Les enjeux de la mission ;
- La complexité de la mission ;
- La valeur ajoutée qui sera apportée au client par le consultant (le retour sur investissement) ;
- Les frais de mission, comme les repas, les achats variés, les déplacements…
Finalement, le client recherche un investissement valable, qui lui rapporte. Il faut donc fixer le TJM en fonction du rapport coût/efficience, pour qu’il soit avantageux pour tout le monde.
Quelle est la durée de la mission ?
Un consultant est souvent amené à réaliser des missions très variées, tant sur la prestation que sur la durée. Une mission récurrente, sur plusieurs mois, voire plusieurs années, peut être l’occasion de proposer de lisser le TJM à l’avantage du client. Cela reste malgré tout intéressant pour le consultant, qui s’assure une mission très régulière, et donc des revenus réguliers et sûrs, sur une longue période.
À l’inverse, une mission de quelques heures ne s’envisage pas dans la durée, et doit être perçue différemment.
A quel client s’adresse-t-on ?
Bien que certains puissent juger cela discriminatoire, fixer son TJM en fonction du client est pourtant très logique. Une grande multinationale n’a, de toute évidence, pas les mêmes moyens qu’une association de quartier, par exemple. La grille tarifaire doit ainsi prendre en compte la taille de l’entreprise cliente, de ses besoins et de ses problématiques. Sans tomber dans des extrêmes, le consultant doit établir un tarif journalier qui s’adapte au client, tout en garantissant la même qualité de prestation.