Le travail intermittent est le processus par lequel un salarié est embauché par une entreprise de travail temporaire. L’employé se fait ensuite embaucher dans une entreprise tierce ou partenaire pour y accomplir des tâches ponctuelles et précises.
Portage salarial versus travail temporaire : quelles différences ?
On parle alors de missions de plus ou moins longue durée, rémunérée le plus souvent sur le minimum salarial, le SMIC. Les lois et règles qui régissent le travail temporaire sont très proches de celles encadrant les CDD (contrat à durée indéterminée). Le plus souvent, ce type de contrat de mission ou de contrat de prestation temporaire s’effectue pour remplacer un salarié en arrêt maladie, congés, congé maternité, etc.
Le portage salarial quant à lui met en présence les mêmes acteurs :
- L’entreprise cliente.
- La société de portage salarial.
- Le salarié.
La différence de statut
Le salarié dans le cadre d’un portage salarial a les mêmes avantages qu’un travailleur indépendant. De la recherche de clients à l’exécution de la tâche pour laquelle il est sollicité, il est totalement maître de son temps. Tandis que dans le cadre d’un contrat d’intérim, même s’il passe par une agence d’intérim, le personnel intérimaire a les mêmes droits que n’importe quel salarié en contrat à durée déterminée (congés payés, assurance chômage, horaires de travail, etc.). De plus, dans le cas d’espèce, le contrat est conclu entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié qui se trouve ainsi rétribué par cette dernière, et non par l’entreprise avec laquelle il a un contrat de prestations de services.
Des objectifs également différents
L’autre différence importante tient à la fonction même de l’entreprise.
Dans le cas du portage salarial, l’entreprise de portage n’est pas un réel intermédiaire entre l’entreprise cliente et le salarié. En effet, elle ne participe pas au choix dudit client, mais se contente d’effectuer la gestion administrative, tout ce qui est d’ordre administratif et fiscal. Ainsi, la rétribution lui est versée et elle se chargera, moyennant un pourcentage, de prélever les cotisations sociales et de reverser le reliquat sous forme de salaire au salarié qui fait appel à elle.
Cette forme de gestion garantie en plus à celui qui l’adopte, un salaire brut mensuel calculé sur la base d’accord de branche, d’accord collectif ou de convention collective.
L’entreprise de travail temporaire quant à elle est avant tout une entreprise de placement. C’est-à-dire que des entreprises font appel à elle afin de recruter des salariés pour des missions de courte durée. Elle est donc partie prenante à chaque étape du processus. Du placement dans l’entreprise à la rémunération du salarié, elle se charge de tout ce qui est administratif dans le cadre du contrat à durée déterminée, mais n’intervient pas dans la fiscalité.